L’exigence des entreprises touristiques de baisser la TVA tombe dans l’oubli

Reyes Maroto doute que la mesure ait un effet sur la demande

Le secteur du tourisme réclame une réduction de la TVA touristique, qui se situe depuis 2012 à 10%, pour contrecarrer les effets de la pandémie qui a frappé le secteur comme aucun autre. C’est pourquoi les organisations patronales demandent à l’exécutif de Pedro Sánchez une réduction d’impôt de 4 à 7%, une mesure à laquelle ont recouru des pays tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Grèce, la République tchèque, la Turquie, la Norvège, l’Irlande, Chypre ou la Bulgarie.

Bien que la demande n’ait pas reçu de réponse, le Secrétaire d’État au Tourisme, Fernando Valdés, a assuré qu’elle était en cours d’examen dans le cadre du paquet de mesures spécifiques sur lequel travaille le gouvernement. Il a également indiqué dans une interview de l’économiste que si cette mesure est susceptible de ne pas être approuvée, elle « cherche à réduire les charges fiscales, de financement ou d’emploi de ces entreprises ».

Alors que la ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto, affirme que la baisse de la TVA, loin d’encourager les ventes, ne représente qu’une amélioration des résultats des entreprises, le Bureau du tourisme plaide, outre la réduction de la TVA, par une réduction de l’impôt sur les sociétés et par l’extension des délais de paiement et de la présentation des déclarations. Les entreprises réclament également pour les établissements touristiques une réduction des taxes et des taxes municipales proportionnelle au temps de fermeture lié à la pandémie.

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